[ Pour sa premiere rentrée dans la taverne, Masataka ne sait sur quel pied danser... Il est content de voir le travail phénoménal fourni par Thefourmi pour la création de cet endroit, mais cette visite a lieu pour une raison très sombre. En touchant les piliers de bois brut qui soutiennent le plafond de la taverne, il écrase une dernière larme et rélève la tête avant de déclamer, d'une voix qui trahit a peine son chagrin : ]
Amis, camarades,
Je tenais a m'adresser a vous aujourd'hui pour vous parler de Namara, le seigneur elfe qui nous tenait de compagnon.
Namara était avant tout un voisin, mais aussi un ami. Le premier que j'ai eu quand je me suis installé dans la Vallée de Krak-al-Karak.
Ainsi nous étions, proches par le coeur et les distances.
Sa cité n'a pas résisté aux récentes difficultés qui nous ont tous secoués, et dans une ultime sursaut de fierté elfique, Namara a jeté un dernier regard sur la vallée avant de s'effrondrer. La vie de sa cité aurait pu s'en aller lentement, mais il ne voulait pas la laisser lentement dépérir, comme un fleur que l'on aurait trop longtemps oubliée dans un champ insuffisament arrosé. Aussi a t'il choisi la décision la plus radicale, mais aussi la plus noble, si l'on considère que son cas était désesperer. L'espoir l'avait quitté, et avec lui, son âme.
Gardons pour lui nos meilleurs sentiments de regrets.
[A ce moment, la voix de Masataka déraille un peu et, retenant un sanglot, il continua :]
Cependant, ne nous laissons pas abattre. Namara est parti parce que pour lui nul soutient était possible. Mais chacun de nous ne doit pas oublier qu'il a avec lui une guilde, déjà unie dans la rigueur des climats de la vallée de Krak-al-Karak. Cette unité est renforcée par les liens d'amitiés qui déjà se tissent entre les membres et bientot nous serons suffisament fort pour que plus jamais pareil tragédie ne survienne.
N'oublions pas Namara, mais souvenons-nous de sa Chûte comme d'une faille a ne jamais se laisser rouvrir. Son exemple nous permettra a tous de se renforcer et de savoir que dans les temps difficiles, il ne faut pas laisser ses responsabilités, mais au contraire d'etre la continuellement pour les besoins de sa ville.
Amis, buvons maintenant a la mémoire de notre camarade disparu, et buvons aussi à la fraternité qui nous unis tous ici..
Je vous remercie